Thé de France cultivé en Bretagne

Shen Nong, également connu sous le nom de “Divin Agriculteur” ou “Divin Fermier”, est une figure légendaire de la Chine ancienne, souvent crédité d’avoir enseigné à son peuple l’agriculture et l’usage des plantes médicinales. La légende raconte qu’un jour, alors qu’il se reposait sous un arbre pendant que son eau bouillait, quelques feuilles de Camellia Sinensis sont tombées dans son chaudron. Curieux, Shen Nong a goûté l’infusion qui en résultait et a trouvé la boisson à la fois rafraîchissante et revigorante. Cet arbre était un théier sauvage,la boisson ainsi découverte était ce que nous appelons maintenant le thé.

Autres versions de la légende : 

Il existe d’autres variantes de cette légende, notamment une version où Shen Nong, connu pour tester les propriétés des plantes, aurait découvert que le thé pouvait agir comme antidote après avoir ingéré une plante toxique. Cette découverte a renforcé l’idée que le thé avait des propriétés médicinales importantes.

Les grands origines sont La Chine, L’Inde, le Sri Lanka, le Japon ou le Kenya et depuis peu de façon très très confidentielle la France.

Mais alors comment peut-on faire pousser du thé en Bretagne, tout est une question de climat et de sol. 

La Bretagne bénéficie d’un climat océanique tempéré, avec des températures modérées tout au long de l’année. Le Camellia sinensis préfère des températures qui ne sont ni trop chaudes ni trop froides, typiquement entre 10°C et 30°C, ce qui est compatible avec les conditions bretonnes. De plus, le théier prospère dans des environnements humides, et la Bretagne reçoit une pluviométrie abondante et régulière. Cette humidité constante est cruciale pour la croissance des théiers, qui nécessitent un sol bien arrosé mais bien drainé.

Les sols bretons sont souvent acides, ce qui est idéal pour la culture du thé. Le théier préfère des sols légèrement acides, avec un pH généralement compris entre 4,5 et 6.